الموساد يعيد تصنيف الفصائل الفلسطينية: الجهاد الاسلامي هو الخطر الاكبر و حماس تراجعت كثيرا و لا خوف منها

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Tirs de roquettes contre Israël, désobéissance au pouvoir gazaoui, l'organisation islamiste radicale menace de plus en plus le règne du Hamas. On ne parle que de lui. Tirs de roquettes sur Israël ou cargaison d'armes en provenance de l'Iran, le Jihad islamique s'impose peu à peu comme le principal rival armé du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Première organisation palestinienne à avoir allié la lutte nationaliste et l'islamisation de Gaza à la fin des années 1970 (le Hamas n'a rallié la cause nationaliste qu'à partir de la première Intifada, en 1988), le Jihad islamique ne participe pas pour autant à la vie politique gazaouie. 

 Plus agressif que le Hamas 

 Minoritaire et moins implanté que le Hamas, il concentre toute son énergie sur la lutte armée. "Opposé à toute négociation avec Israël, ce mouvement, empreint d'une logique révolutionnaire, est aujourd'hui le bras de Téhéran à Gaza", assure David Rigoulet-Roze, chercheur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas). En témoigne la très médiatique interception par Israël, la semaine dernière, d'une importante cargaison d'armes iraniennes qui, d'après Tsahal, lui étaient destinées. Et le mouvement a failli provoquer mercredi une crise d'une tout autre ampleur. En moins de 24 heures, le Jihad islamique a tiré pas moins d'une soixantaine de roquettes contre le sud de l'État hébreu, soit bien plus que le bilan cumulé depuis le début de l'année, forçant des milliers de civils israéliens à se réfugier dans les abris. "Bien plus petit que le Hamas, le Jihad islamique est beaucoup plus agressif que lui", souligne Ely Karmon, chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme au centre interdisciplinaire de Herzliya (Israël). En représailles, l'aviation israélienne a mené mercredi soir une trentaine de raids contre les positions des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, mais aussi contre celles des Brigades Ezzedine al-Qassam, les forces du Hamas. Si un calme relatif est revenu jeudi au Proche-Orient, les raisons d'un tel embrasement restent confuses, d'autant que les deux camps étaient engagés dans une trêve qui fonctionnait depuis novembre 2012 et la fin de l'opération israélienne Pilier de défense contre Gaza.
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